Aux limites de la ville : zones d'activités, lotissements, champs et prairies
Par manque de place, du fait de conditions d'accès difficiles, du fait des nuisances qu'elles occasionnent, les activités industrielles puis commerciales et tertiaires se sont délocalisées, quittant le centre-ville au profit de vastes zones, installées en périphérie, à proximité des échangeurs autoroutiers. Ludres dispose ainsi à l'échelle de la Lorraine de l'une des zones les plus développées. Elle est particulièrement spécialisée dans le secteur de la logistique.
Complément :
Au premier plan se développe le canal de jonction : canal au gabarit Freycinet ne pouvant accueillir que des péniches de 250 tonnes. Depuis longtemps abandonné, il sera peut-être un jour réaménagé en vue de réactiver la boucle, unique en Europe, qui permet de naviguer, via la Meurthe et la Moselle, de Nancy à Toul sans emprunter deux fois le même itinéraire.
De part et d'autre de ce canal se développe une vaste zone d'activités. Cette zone d'activités est délimitée au nord par l'A33. Puis quelques champs et prairies font le lien avec le cœur de la commune de Fléville-devant-Nancy. Les pavillons occupent davantage de place que le vieux noyau villageois. Ensuite d'autres champs, prairies et forêts s'intercalent entre le vieux village et l'agglomération nancéienne. Cet espace, défini par l'INSEE comme banlieue, traduit bien la mixité des paysages offerts par les banlieues actuelles, qui plus que jamais associent, mêlent et juxtaposent pavillons, maisons de village, champs, forêts, échangeurs autoroutiers et zones d'activités. Cette situation est transitoire car les champs et les prairies régressent au profit des zones bâties. Cet espace, que nous considérons comme périurbain, est en fait le lieu où se construit la ville de demain.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : V. Bertrand
