Un essor industrialo-urbain souvent contraint
Dans ce goulot d'étranglement, la Meurthe à sa confluence avec la Moselle (à l'arrière plan) irrigue Champigneulles, à gauche, Bouxières-aux-Dames à droite, et Frouard à l'arrière plan, sur la rive gauche de la Meurthe. Les deux versants encaissés de la vallée et l'étroitesse du fond de vallée imposent de concentrer les infrastructures de transport (RN 57, autoroute A31, voies ferrées et canal au gabarit européen) qui forment l'axe multimodal du sillon mosellan sur à peine plus d'un kilomètre.
Complément :
Dans ces conditions, l'habitat et les zones d'activités partent à l'assaut des versants. Ainsi, à droite, le village de Bouxières-aux-Dames domine la vallée et s'est développé sur l'ensemble du versant. Les pavillons furent ainsi soit implantés de façon spontanée le long des routes et chemins desservant le vieux village, soit planifiés dans de grandes opérations de lotissement, bien visibles au premier et au second plan, de part et d'autre du vieux village et de ses meix[1] encore bien préservés.
Les activités industrielles, directement dépendantes des infrastructures de transport occupent les rares espaces plans du fond de vallée, tel au premier plan, l'espace délimité par la rivière et le canal qui accueille notamment les Brasseries Kronenbourg. Par contre, les activités commerciales, apparues récemment, dans les années 1990, durent composer avec la pente pour profiter de la bretelle autoroutière. Ainsi se développe la zone d'activités du Saule Gaillard, coincée à flanc de coteau entre la forêt et l'autoroute.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : V. Bertrand
