Marville : une difficile réutilisation
Suite à la décision du Général de Gaulle, la base aérienne de Marville est évacuée en mars 1967 et devient française à part entière bien que sans affectation militaire précise. La seule reconversion actuelle réside dans l'occupation de l'ancienne zone de vie par une petite zone d'activités. En cette période de développement des énergies renouvelables, Marville est un des sites convoités, en Lorraine, pour l'implantation d'un vaste parc photovoltaïque.
Complément :
Les élus locaux multiplient les initiatives pour que ces vastes friches militaires renouent avec l'activité. Le sénateur-maire actuel nourrit un rêve de renaissance aérienne. Il souhaiterait en faire un aéroport de dégagement (pour le fret et les passagers) de l'aéroport international de Luxembourg à l'image, probablement, de celui de Vatry (ancienne base aérienne en Champagne). Mais ce projet est actuellement contré par l'armée de l'air française, car l'aérodrome se situe sous des couloirs d'entraînement à basse altitude des jets militaires (R 45). Le président de la communauté de communes du Pays de Montmédy et celui du syndicat mixte qui gère l'ancienne base espèrent retenir l'attention d'opérateurs publics et/ou privés à la recherche de vastes terrains disponibles pour aménager une centrale solaire d'une puissance installée de l'ordre de 80 à 140 mégawatts. Un projet similaire s'affine sur l'ancienne base de Rosières (au nord-est de Toul) où, au printemps 2010, est annoncée l'occupation de centaines d'hectares par des panneaux solaires.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : C. Renard-Grandmontagne