Villers-la-Montagne : la reconversion à la conquête du plateau
Sur le plateau dominant la dépression au pied de la côte de Moselle, s'étendent les finages[1] boisés et cultivés (colza, céréales) de Villers-la-Montagne et d'Hussigny-Godbrange au centre-droit. A droite de l'A 30 s'étale une vaste zone industrielle (120 ha) aménagée à partir de 1966. Elle fut une des zones transitoires devant accueillir des activités de reconversion, en particulier celle de l'industrie automobile, en attendant la requalification des friches sidérurgiques de Longwy et de Villerupt.
Complément :
Créée par le Syndicat Mixte pour le développement industriel de la région de Longwy et aménagée par la SEBL, la ZI de Villers-la-Montagne a accueilli, après le paroxysme de la crise de la sidérurgie (fin des années 1980), des usines de firmes transnationales telles que JVC, Panasonic, Daewoo. Ces établissements d'origine asiatique ont tous fermé entre 1996 et 2003. Actuellement, la zone compte environ 40 établissements dont plusieurs sont des sous-traitants ou équipementiers de l'industrie automobile : Eurostamp (It., carrosserie), FVM Technologies (Ex-MB Automotive, ex–filiale de Peugeot cédée à Manzoni-Bouchot, fonderie de pièces d'aluminium), Faurecia initialement installé à Pierrepont, qui a transféré, en 2007, sa production d'appuie-têtes sur le site rénové de l'ancienne usine Daewoo. En face de la ZI, le tout nouveau centre de tri des ordures ménagères.
Par sa superficie et le nombre d'emplois (plus de 2 000 salariés), c'est une des principales zones du Pays-Haut. Les établissements ont aussi contribué à la richesse financière de la commune par le versement de la Taxe Professionnelle. Villers-la-Montagne n'appartient pas à la Communauté de communes de l'agglomération de Longwy.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : C. Renard-Grandmontagne
