Montigny-lès-Metz, une croissance communale exemplaire
La commune de Montigny-lès-Metz, mitoyenne de Metz au sud, illustre la croissance des communes urbaines au cours des XIXe et XXe siècles. Cette extension est rythmée par l'extension des faubourgs et le remplissage des espaces interstitiels, sous l'impulsion des implantations ferroviaires et militaires. Le XXe siècle enregistre la vague des lotissements puis des grands ensembles, avant les opérations de rénovation urbaine.
Complément :
Du vieux village de Montigny ne subsiste sur cette image que l'empreinte d'un habitat jointif, étiré le long de la rue principale dite « de Pont-à-Mousson », présente au centre de l'image. A ce faubourg[1], qui s'est progressivement étiré vers la sortie de l'agglomération, à gauche de l'image, se sont articulées des rues en direction du canal (haut de l'image) et de l'autre côté de la voie ferrée. Les ateliers ferroviaires, créés en 1850 (centre de l'image), et les casernes militaires implantées après 1870 ont accru population et activités économiques, et ont conduit à ces extensions caractéristiques de la deuxième moitié du XIXe s et du début du XXe s, reconnaissables notamment aux vastes pâtés de maisons aux cœurs d'îlots jardinés.
La seconde moitié du XXe s. a apporté plusieurs vagues de lotissements (en haut à gauche de l'image), aux maisons semblables, non jointives, et à l'organisation des rues moins lisible, puis les grands ensembles (en bas à droite), avant que les opérations de rénovation[2] ne viennent ponctuer le tissu urbain d'immeubles contemporains, parfois en remplacement d'anciens pâtés de maisons complets (au dessus du bâtiment ferroviaire de droite).
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : A. Hecker
