Propriétés Mécaniques et Physiques des Sols
Chapitre 1. Quelques notions générales
Chapitre 2. Etude des constituants élémentaires des sols
Chapitre 3. étude de l'état des sols
Chapitre 4. Classification des sols
Chapitre 5. Compactage des sols
Chapitre 6. Contraintes dans les sols
6.1. Postulat de Terzaghi
6.2. Calcul des contraintes dans un massif de sol à surface libre horizontale
6.3. Variation de volume et drainage
6.4. Modes de chargement du sol
6.5. Déchargement du sol
6.6. Drainage et vitesse de chargement du sol
6.7. Histoire des contraintes dans un massif de sol
6.8. Evolution de la contrainte horizontale
6.9. Les paramètres de pression interstitielle
6.10. Contraintes effectives au-dessus de la nappe
Chapitre 7. L'eau dans le sol
Chapitre 8. Déformation des sols
Chapitre 9. Résistance au cisaillement
Annexes
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6.8. Evolution de la contrainte horizontale

Lorsqu’on part d’un état du sol au repos (défini au paragraphe 6.3.1), on peut envisager à contrainte verticale constante que la contrainte horizontale change.

Cette contrainte peut soit augmenter, soit diminuer en fonction de l’état de déformation appliquée au sol : massif en compression ou en extension. On comprend que si le massif est en compression, il faut que les contraintes horizontales augmentent et qu’inversement, si le massif est en extension, cette contrainte horizontale diminue. Cela va se traduire par une évolution du rapport K = σ’h/σ’v :

  •   K décroît ;
  •  K augmente.

Regardons la figure 6.18, dans un plan de Mohr, on part de l’état de sol au repos avec σ’1= σ’vo et σ’3 = σ’ho = Ko.σ’v.

Le cercle 1 représente le cas où eh est positif : on observe que le cercle de Mohr augmente de diamètre, à l’inverse le cercle 2 montre le début de la croissance de σ’h pour un eh négatif.

Si ces changements continuent, on va atteindre des états limites car les cercles de Mohr vont devenir tangents à la courbe enveloppe (critère de rupture).

La figure 6.19 représente ces états limites dans le cas d’un sol purement à frottement (τ = σ’n tg φ').

Fig 6.19 : Contraintes horizontales aux états limites

On parlera alors :

  • d’une part d’un état limite inférieur (par diminution de σ’h), ou état actif de sol, la valeur limite inférieure de K est Ka = tg2(p/4 – j/2) ;
  • et d’autre part d’un état limite supérieur (par augmentation de σ’h) ou état passif du sol, la valeur limite supérieure de K est Kp = tg2(p/4 + j/2).

Dans ces deux états limites du sol, en principe la rupture est atteinte sur des plans particuliers dont l’orientation est toujours la même par rapport à celle de la contrainte principale majeure, soit un angle a = p/2 -  j.

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