Lorsqu’on veut représenter les états de contraintes successifs s’exerçant en un point, on est conduit à abandonner la représentation de Mohr qui deviendrait rapidement illisible.
Deux représentations sont alors couramment utilisées en mécanique des sols :
- celle de Lambe ;
- celle de Cambridge.
Dans la représentation de Lambe, on substitue au cercle de Mohr les grandeurs :
- s = ½ (σ1+ σ3)
- t = ½ (σ1- σ3)
(Noter que cela revient, en restant dans le plan de Mohr, à remplacer le cercle par son point sommital).
Dans la représentation de Cambridge, on choisit les deux grandeurs suivantes
- p = 1/3 (σ1+ 2 σ3) contrainte moyenne
- q = σ1- σ3 déviateur
(Noter que cette notation est très souvent utilisée dans les modèles de sol).
La figure A.6 donne dans ces deux représentations des exemples de chemins de contraintes, dans des conditions axisymétriques.