Lecture des paysages lorrains

La banlieue est : Saint-Max et Essey

La banlieue est : Saint-Max et Essey (2006)

Sur la rive droite de la Meurthe et adossée au Plateau de Malzéville – une imposante butte témoin[1] détachée du front de côte –, la banlieue orientale de la première génération est formée des deux communes de Saint-Max et Essey. Les deux villages primitifs ont été submergés et métamorphosés progressivement par des activités de plus en plus urbaines.

Complément

Le processus s'est amorcé précocement à la fin du XIXe s. sous la double influence de l'industrialisation de l'espace entre Meurthe et canal et de la migration, après 1870, de populations quittant la Moselle annexée toute proche. C'est de cette période que cette banlieue tire ses caractères essentiels, notamment au long de l'axe majeur que constitue l'ancienne route nationale 74. Son essor comme banlieue résidentielle a été plutôt modéré entre les deux grandes guerres, en raison des difficultés de liaison avec le centre ville dont elle était séparée par la Meurthe, le canal de la Marne au Rhin et un faisceau de voies ferrées. Néanmoins, la pression démographique de l'après-guerre y a imprimé sa marque sous la forme d'habitats collectifs bien repérables au premier plan, à gauche, près du stade Marcel Picot. Par ailleurs, le talus du Plateau a été envahi par une marée d'habitat pavillonnaire souvent de bon standing, face au sud, dans un des meilleurs sites de l'agglomération.

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Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : M. Deshaies
  1. butte-témoin

    Relief résiduel situé à l'avant d'une côte, couronné par une roche dure au sommet

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