Château-Salins : pôle salifère déchu et sous-préfecture modeste
Ce chef-lieu d'arrondissement au cœur du Saulnois ne compte que quelque 2 500 habitants malgré son étalement autour d'un carrefour routier, celui de la vieille RN 74 qui naît à Sarreguemines à la frontière allemande et de l'axe modernisé (D 955) qui relie la capitale régionale au Pays de Sarrebourg. Cette "capitale" du Saulnois sommeille au creux de la vallée de la Petite Seille et vit surtout de ses fonctions administratives dont certaines sont sérieusement menacées.
Complément :
Cette vue large prise vers le sud montre bien l'étalement de la ville au fond de la vallée dont on aperçoit les roselières et les étangs sur la droite. Les lotissements pavillonnaires très lâches entourent le collège et un groupe scolaire. Le logement social y est représenté par de petits immeubles en barres que l'on repère en avant du stade. L'habitat individuel d'époques différentes est celui des nombreux fonctionnaires (éducation, justice, finances) et de quelques professions libérales. A l'opposé, vers le sud, le silo de la coopérative agricole exprime le rôle de centre agricole de Château-Salins, au cœur de campagnes largement céréalières. A droite du silo les constructions modernes sont celles de la société Senoble qui fabrique des yaourts et des desserts sucrés. Au sud de la ville, un étroit plateau correspond au revers de la côte dite du Lias. Au-delà, on devine la dépression dégagée dans les terrains du Keuper[1] et dans laquelle coule la Seille.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : A. Humbert
