PHONOGRAPHÉMATIQUE CRÉOLE

Les consonnes finales

Consonne nasale

Lorsqu'une consonne nasale graphémique (m, n, gn) est prononcée en fin de mot, la proposition ici faite consiste à la faire suivre, à l'écrit, d'un e muet :

tableau

Remarque

Ici, la règle s'applique y compris lorsque la voyelle qui précède la consonne finale est nasale (simenne, lapenne...).

Remarque

Si la voyelle qui précède la consonne nasale est une voyelle mi-ouverte, celle-ci sera notée avec un accent grave (mòne, tòne, krème...), constituant ainsi une exception à la règle générale de disparition de l'accent en syllabe fermée.

[s] et [t]

Ces sons sont actuellement notés en tout contexte par le graphème « s » pour le premier et le graphème « t » pour le second dans la version 2 GEREC. L'on propose ici que la consonne soit doublée à l'écrit lorsqu'elle se trouve en fin de mot après une voyelle graphémique :

tableau

Remarque

Contrairement à la règle précédente où l'on rajoutait un « e » muet, les voyelles antérieures mi-ouvertes perdent ici leur accent (mess, kess, boss, foss, bett, tett, sott...).

Remarque

Si la voyelle qui précède est une voyelle nasale, la règle ne s'applique pas et l'on note « s » ou « t » (chans, la Frans, pens, fant, vant, tant ...).

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