Propriétés Mécaniques et Physiques des Sols
Chapitre 1. Quelques notions générales
Chapitre 2. Etude des constituants élémentaires des sols
Chapitre 3. étude de l'état des sols
Chapitre 4. Classification des sols
Chapitre 5. Compactage des sols
Chapitre 6. Contraintes dans les sols
Chapitre 7. L'eau dans le sol
Chapitre 8. Déformation des sols
Chapitre 9. Résistance au cisaillement
9.1. Introduction
9.2. Description des dispositifs expérimentaux courants de laboratoire
9.3. Principe des différents essais et paramètres obtenus dans les cas simples
9.4. Comportement des sols pulvérulents
9.5. Comportement des sols cohérents
9.5.1. Comportement à court terme des sols non saturés
9.5.2. Influence de l’état de consolidation dans le cas des essais CD ou (C.U. + u)
9.5.3. État de consolidation et résistance au cisaillement
9.5.4. Relation entre la pression de consolidation d’une argile et sa cohésion non drainée
9.5.5. Résistance des sols remaniés
9.6. Influence de quelques facteurs supplémentaires dans le cas des sols fins
9.7. Vue résumée des différentes caractéristiques de résistance au cisaillement
Annexes
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9.5.4. Relation entre la pression de consolidation d’une argile et sa cohésion non drainée

Pour un sol fin normalement consolidé, on observe que la valeur Cu/σ’c est une constante dépendant de la nature du sol et de son indice de plasticité. Skempton a proposé la relation suivante : Cu/σ’c = 0,11 + 0,0037 Ip.

Ceci conduit au graphique représenté sur la figure 9.20 pour un sol normalement consolidé. La cohésion croît avec la profondeur en même temps que la pression de consolidation, avec un rapport fonction de la plasticité du sol.

Si la partie supérieure du dépôt est érodée, on trouve un diagramme tronqué de cohésion avec la profondeur (fig. 9.21) qui permet en théorie de reconstituer l’épaisseur de terrain enlevé par l’érosion. Les droites en pointillé représentent l’état de cohésion avant érosion, les droites en trait plein correspondent aux valeurs mesurées en place. En appliquant la relation de Skempton, on peut estimer l’épaisseur de terrain érodé. Une telle construction n’a de sens que si le sol est resté submergé pour éviter d’autres effets de surconsolidation décrits au paragraphe 6.7.3. Cela s’applique par exemple dans le cas de sols marins.

Lorsque le sol est vieilli (application des observations de Bjerrum au paragraphe 8.7), on constate qu’il y a, corrélativement au gain de consolidation, un gain de cohésion non drainée (fig. 9.22) qui se traduit par un décalage de la relation (cu/σ’c, Ip).

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