Propriétés Mécaniques et Physiques des Sols
Chapitre 1. Quelques notions générales
Chapitre 2. Etude des constituants élémentaires des sols
Chapitre 3. étude de l'état des sols
Chapitre 4. Classification des sols
Chapitre 5. Compactage des sols
5.1. Considérations générales
5.2. Essais de compactage au laboratoire
5.3. Types de sols et résultats du compactage
5.3.1. Quelques notions basiques
5.3.2. Nécessité d'une classification spécifique
5.3.3. Eléments essentiels dans la classification
5.3.4. Utilisation pratique de la classification
5.4. Quelques notions simples sur le compactage sur chantier
5.5. Propriétés mécaniques et hydrauliques des sols compactés
5.6. Conclusion
Chapitre 6. Contraintes dans les sols
Chapitre 7. L'eau dans le sol
Chapitre 8. Déformation des sols
Chapitre 9. Résistance au cisaillement
Annexes
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5.3.1. Quelques notions basiques

Pour les sols grossiers (sables et graviers), la compacité obtenue lors d’un compactage dépend (à conditions identiques par ailleurs) essentiellement de la composition granulométrique. Une granulométrie uniforme conduira à une faible compacité, alors qu’une granulométrie étalée (sol bien gradué) permettra l’obtention  d’une compacité élevée.

Si par exemple on considère un sable propre, il donnera une valeur de densité maximale faible, l’ajout d’éléments plus grossiers ou d’éléments fins (silts – argiles) permet en général d’augmenter la compacité : il peut être intéressant dans certains cas de procéder à des corrections granulométriques.

A titre d’exemple, on peut donner la figure 5.8. qui montre comment l’ajout de graviers dans un sable limoneux change de manière significative les valeurs de l’optimum Proctor. Si pour cet exemple particulier on recalcule les valeurs de teneur en eau à l’optimum en supposant que toute l’eau est liée à la partie fine du sol,  on observe que les valeurs obtenues sont constantes.

Fig 5.8 : Influence de la fraction graveleuse (de 0 à 50 %) sur les valeurs Proctor d'un sable limoneux

Ceci peut être interprété comme le fait que la teneur en eau optimale, à une énergie donnée, est une grandeur d’état du même type que les limites de plasticité ou de liquidité ; il est donc logique que ces grandeurs soient corrélées entre elles.

En considérant maintenant les sols fins (argiles et limons), nous avons vu la très grande influence de la teneur en eau sur les résultats de compactage.

On pourra comprendre, dès lors, que les variations de teneur en eau soient très importantes et plus exactement que les variations de consistance des sols soient fondamentales. La différence entre les limons et les argiles (respectivement indice de plasticité faible et relativement élevé) se traduit dans le fait que le même apport d’eau (en valeur absolue) aura une importance d’autant plus grande que l’indice de plasticité du sol sera faible.
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