Des problèmes de vue
Il rapporte d'ailleurs cette expérience dans son livre les idées modernes sur les enfants, paru en 1911, il rapporte cette anecdote où il rentre dans une classe, où il est observateur de ce qui se passe et il voit des élèves qui baissent la tête, rapprochent la tête, froncent les sourcils et il se dit probablement que ces élèves n'arrivent pas à voir ce qui est inscrit au tableau, et il va mener une première étude, un premier diagnostic sur cette question sommaire qui est celle de la qualité de la vue des enfants. Il observe assez rapidement qu'un bon nombre des élèves scolarisés ont des problèmes de vue et donc ne peuvent pas suivre d'autant qu'ils sont souvent placés au fond de la classe. Donc il apporte à travers cette anecdote, cette première expérience, cette première observation, une des causes des difficultés des élèves à suivre ce que dit le maître en classe ; il va procéder de la même façon sur les questions d'audition et puis il va également regarder de près la question de l'attention et forcément quand on demande à ce moment-là on n'en est pas encore à ce niveau-là de réflexion, de preuves scientifiques, mais il s'aperçoit que la question de l'immobilité d'un enfant en classe ne correspond pas à des besoins en mouvement des élèves à ce moment-là.
