Considérons (figure 6.2.a) un point M à la profondeur z dans un sol dont le poids volumique est γ. Sur un élément de sol situé autour du point M, on trouve une contrainte verticale σv et une contrainte horizontale σh, ce sont 2 contraintes principales. En considérant un massif infini, la 3ème contrainte principale, s’exerçant perpendiculairement à la figure, est également σh.
Fig 6.2 : Sol sans nappe au repos : contraintes verticales et horizontales
On peut facilement calculer la contrainte verticale qui correspond à l’action du poids des terres au dessus du point considéré :
σv = γ z .
Il s’agit d’une contrainte totale, et dans l’hypothèse où il n’y a pas de nappe, on considère en première approximation que u = 0, donc c’est également une contrainte effective.
La détermination de la contrainte horizontale nécessite de connaître une loi de comportement pour le sol. On appelle classiquement K le rapport entre contrainte horizontale et verticale.
Si le sol est au repos (i.e eh = 0), on posera que σh = Koσv. En considérant que le sol est élastique (E module d’Young et n coefficient de Poisson), on démontre (voir ex. 6.9) que :
.
Le coefficient de Poisson étant inférieur à 0,5, cela entraîne que σh < σz .
Dans les argiles normalement consolidées (voir définition en 6.8.1) et dans les sables, on considère souvent que :
Ko = 1 – sinj’.
Sur la figure 6.2.b., on a représenté l’évolution des contraintes horizontale et verticale en fonction de la profondeur.