Lorsque l’on se place à long terme, on considèrera que les sols se saturent. Ceci a tendance à gommer partiellement les différences entre le côté sec et le côté humide, cette « homogénéisation » est d’autant plus grande si les sols peuvent gonfler, mais cela n’est évidemment pas recommandé. Si la saturation se fait à volume constant, les différences d’arrangement décrites au paragraphe 5.1.2 subsistent.
Pour les sols fins, les « tendances » suivantes sont généralement observées :
- déformabilité moindre du côté sec ;
- résistance quelque peu supérieure du côté sec ;
- développement de la pression interstitielle plus grand du côté humide ;
- la compressibilité est plus grande du côté humide dans le domaine des charges assez faibles et le phénomène s’inverse pour les charges plus élevées ; le côté sec montre une pression de consolidation apparente plus élevée ;
la vitesse de consolidation est plus élevée du côté sec (voir paragraphe suivant).