Lorsque le sol reçoit une énergie plus grande, cela entraîne du côté sec un gain de compacité avec des « branches sèches » parallèles entre elles et décalées vers le haut pour les énergies supérieures (fig. 5.4).
Fig 5.4 : Courbes de compactage des essais Proctor normal et modifié
pour le limon argileux de Xeuilley (Daoud, 1996).
On obtient des valeurs de compacité maximale plus élevées avec des valeurs de teneur en eau optimales plus faibles.
Du côté humide de la courbe Proctor, on constate que le supplément d’énergie de compactage est quasi inefficace (donc inutile) et que pour ces teneurs en eau, les courbes de compactage sont pratiquement confondues (phénomène du coussin de caoutchouc déjà évoqué).
Les différents optima d’un même sol se rangent suivant une courbe qui est approximativement une courbe d’équi-degré de saturation.