Périurbanisation et habitat dispersé
Taintrux (au premier plan), voisine de Saint-Dié (à l'arrière plan), présente un développement de l'habitat caractéristique du massif vosgien. Versants et sommets sont couverts de forêts, quand le fond de vallée accueille un habitat dispersé fait de fermes isolées regroupées en petits hameaux distants les uns des autres de quelques centaines de mètres. Au cours des quarante dernières années, l'intervalle entre ces hameaux s'est progressivement comblé sous la pression des pavillons et des rurbains[1].
Complément :
Depuis le recensement de 1990, la commune de Taintrux (1 609 habitants en 2007), est classée comme urbaine par l'INSEE. Celui-ci l'inclut dans la banlieue[2] déodatienne au titre de la continuité du bâti[3]. La commune, lors des dernières décennies, s'est radicalement transformée : ses terres agricoles ont fortement régressé au profit des forêts d'abord, puis de l'artificialisation des sols[4] liée à la périurbanisation[5] et au développement pavillonnaire ensuite. La filière agricole et même la filière bois déclinent au profit des migrants pendulaires. La commune est ainsi devenue dortoir, mais avec des densités de l'ordre de 40 hab./km² elle offre des paysages toujours ruraux.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : V. Bertrand