Périurbanisation vieillissante
Cette vue de la commune de Richardménil, située au sud de l'agglomération nancéienne, sur la rive droite de la Moselle, fournit un bel exemple de commune-dortoir[1]. Le déclin démographique de la commune : 2 609 hab. en 2007, contre 2 889 hab. en 1999 et 3 042 en 1990, tient à l'ancienneté, la massivité et la rapidité de la construction des lotissements conjuguées à la rareté des constructions nouvelles consécutive au faible foncier disponible. La commune souffre et profite des infrastructures de transport.
Complément :
L'axe méridien de la prise de vue met bien en évidence les infrastructures de transport, la D 570 (ex-RN 57) et la RN 57 à deux fois deux voies qui relie Nancy à Epinal. Ces axes sont pour la commune un véritable cordon ombilical qui la relie à son agglomération nourricière. Ainsi, au centre du cliché, le long de l'ancienne route nationale, le village tient une place marginale dans le bâti communal. Trois vastes lotissements constituent désormais le corps de la commune : le Haut du Lac, immédiatement derrière le vieux village en direction de Nancy, les Verts Villages (identifiables à leurs toits sombres), encore plus au nord, et le Bois Impérial, sur la droite, de l'autre côté de la voie rapide. Au premier plan enfin des pavillons cohabitent avec des bâtiments industriels et commerciaux venus profiter de l'échangeur tout proche. On a ici un bel exemple de commune périurbaine[2] dont l'intégration « officielle » par l'INSEE dans l'agglomération nancéienne est prochaine : à peine 300 m séparent les Verts Villages des premiers bâtiments de Ludres...
Photographie : A. Humbert - Commentaire : V. Bertrand