Le domaine thermal de Contrexéville
L'activité thermale s'est développée au XVIIIe siècle. A la demande du duc de Lorraine Stanislas, le docteur Charles Bagard rédigea un mémoire sur les vertus médicales des sources. Le bassin hydrominéral de Contrexéville et de Vittel s'appuie sur les terrains calcaires[1], les dolomies[2] et les marnes à gypse[3] du Keuper[4] et du Muschelkalk[5].
Complément :
Les eaux qui s'infiltrent se chargent en sulfates de calcium et magnésium. Les eaux, d'une température d'environ 10 °C, sont exploitées aux sources ou par captage à 60 ou 80 m de profondeur. Les eaux bicarbonées, sodiques, sulfatées, calciques et magnésiennes sont recommandées contre les maladies du foie et des reins. Le domaine thermal a connu d'importantes transformations depuis la construction du premier établissement en 1774. Le centre actuel date du début XXe siècle avec la construction par l'architecte Méwès d'un nouveau pavillon des sources en 1912 dans un style néo-byzantin. Le pavillon de forme circulaire et les colonnades qui longent le parc thermal sont caractéristiques des villes d'eaux avec les coupoles, les colonnes, les chapiteaux doriques et autres références aux styles architecturaux anciens.
Photographie : E. Chiffre - Commentaire : E. Chiffre