Un ruban anthropisé
La vallée de la Moselle, espace plan sans rupture topographique, a rapidement et durablement été anthropisé. Voies de communication (comme ici, la voie ferrée en rive gauche), petites et grandes communes (Novéant-sur-Moselle à gauche), activités économiques et exploitation du milieu (fermes, gravières ... en fond de vallée) se succèdent tout au long de la vallée.
Complément :
Les voies de communication ont très tôt exploité l'atout que forme cette voie de communication naturelle ; elles colonisent désormais grandement l'espace (voir infra), comme l'illustrent les installations ferroviaires à gauche de l'image, notamment le petit faisceau de voies à hauteur de Novéant, longé par la D 6 qui double la nationale 57, de l'autre côté de la vallée. Les communes se sont implantées sur ces tracés, à mi-pente pour se placer à l'abri des crues et bénéficier des lignes de sources et de la complémentarité des terroirs (voir image précédente). Elles forment désormais un ruban quasi continu tout au long de la vallée, interrompu d'espaces forestiers et cultivés sur les points hauts et sur les pentes, eux-mêmes fortement anthropisés. Le fond de la vallée accueille le canal latéral de la Moselle (à gauche) et bien évidemment la Moselle elle-même (au centre), canalisée depuis 1964. Le lit mineur[1] de la rivière serpente entre les gravières qui trouent le lit majeur[2] et ponctuent ce fond de vallée de petits étangs artificiels, parfois aménagés (diapositive supra), et même localement spontanément mis à profit (premier plan à droite).
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : A. Hecker