Les villages de la vallée, riches de la complémentarité des terroirs
A l'image des villages sous les côtes de Meuse, l'organisation traditionnelle des villages de la vallée, tels qu'Autreville-sur-Moselle, tirait profit de la complémentarité de 3 terroirs[1] : sommet du plateau, pentes du talus et fond humide de la vallée. A cette organisation traditionnelle sont venues se greffer des activités et des occupations plus récentes, témoins de la progression du front d'urbanisation, des richesses du sous-sol et de la situation privilégiée de couloir de circulation.
Complément :
Les communes implantées dans la vallée de la Moselle tiraient traditionnellement parti de trois terroirs complémentaires : le sommet du plateau calcaire, aux terres sèches, s'avère favorable aux terres cultivées (à gauche) gagnées sur la forêt, qui couronne encore le plateau, parfois sous forme de clairière. Le village lui-même s'est implanté à l'abri du lit majeur[2] et de ses risques de crue, fréquemment sur la ligne de source formée au droit de la rencontre des couches argileuses et des couches calcaires. Implanté de préférence sur les pentes bien exposées, le village est entouré de jardins et de vergers, qui, par manque d'entretien, retournent aujourd'hui souvent à la friche (centre). Le fond de vallée, humide, est laissé à la prairie, et parfois aujourd'hui aux gravières.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : A. Hecker