La pointe sud de l'agglomération nancéienne : Richardménil et Méréville
La Moselle et le canal des Vosges enserrent deux étangs bien entretenus hérités de gravières. Les deux villages de Méréville (au premier plan) et de Richardménil (au fond) sont entourés de très nombreux pavillons groupés sous forme de lotissements de diverses époques. Tout au fond, du coin supérieur gauche au bord droit, est visible la rampe autoroutière qui relie la vallée et le plateau. Cet axe permet aux habitants de ces communes d'aller travailler à Nancy tout en irriguant de modestes ZA[1].
Complément :
Le poids de Nancy est, dans cette section de la vallée de la moyenne Moselle, très fort, d'abord par le biais de l'autoroute Nancy-Épinal qui a autorisé l'implantation de très nombreux pavillons faisant de Richardménil et de Méréville des communes péri-urbanisées[2]. La chronologie de construction des lotissements, mais aussi leur standing (les plus riches étant ceux aux maisons les plus espacées, comme celui en haut à droite), est repérable à la couleur des toits et à la densité de la végétation. L'influence nancéienne se fait sentir aussi par l'entretien et la mise en réserve des deux anciennes gravières du fond de vallée, devenues réserves d'eau potable pour toute l'agglomération (la tour de captage est visible à l'extrémité gauche) en cas de pollution du captage en Moselle (voir cliché suivant). Enfin, près des échangeurs[3], quelques ZA, encore modestes, apportent un peu d'activité à ces communes qui restent néanmoins essentiellement résidentielles.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : S. Edelblutte
