Le port de Metz
Le nord de l'agglomération concentre différentes activités industrielles et tertiaires, notamment soutenues par la présence de la Moselle canalisée et des voies ferrées. Le nouveau port de Metz s'est implanté sur un site à l'intersection de ces deux axes de communication indispensables à son fonctionnement. Il est aujourd'hui classé 6e port français, toutes marchandises confondues, et premier port céréalier, rappelant l'environnement agricole de l'agglomération messine.
Complément :
Le nouveau port de Metz a été créé en 1964 sur un vaste site en bordure de Moselle, et à proximité de la voie ferrée Luxembourg – Nancy (via le proche triage de Woippy) à laquelle il se raccorde grâce à un embranchement particulier. Ces 10 km de voies ferrées privées et la proximité du noyau autoroutier lui permettent de mettre en avant sa multimodalité[1].
Fort d'une darse d'un kilomètre, de 1 200 m de quais et de 464 000 tonnes de capacités de stockage en silos, le port de Metz se positionne comme premier port céréalier français, ce qui n'exclut pas le transit d'autres marchandises (6e port français). L'ensemble de ces qualités, et la complémentarité avec les ports voisins de Frouard et de Thionville-Illange, devrait lui assurer une place dans le cadre du projet de plate-forme tri-modale sur la Moselle. Dans le cadre du Contrat de redynamisation des sites de défense, ses capacités d'agrandissement (8 ha encore libres) devraient être mises à profit pour la réalisation d'un port à conteneurs en lien notamment avec la filière céréalière.
Photographie : D. Brion - Commentaire : A. Hecker