Autour de la gare, une aire composite
Centrée sur la gare SNCF, cette partie de la ville apparaît très hétérogène. Elle correspond, en effet, aux conquêtes urbaines amorcées surtout à partir du milieu du XIXe s. mais aussi aux intrusions et aux transformations plus tardives.
Complément :
Dans la partie supérieure du cliché, on passe de la ville médiévale (à droite) aux quartiers bourgeois nés, au-delà du Cours Léopold, de part et d'autre du chemin de fer. Au centre, sur la gauche, au-delà du deuxième pont qui enjambe la voie ferrée, l'aspect est assez sensiblement différent ; il s'agit d'extensions assez précoces établies au long de l'axe qui prolonge la rue Stanislas (rue Poincaré) vers le front de côte. En avant de la photographie, le paysage est bien différent. Dominé par les installations ferroviaires, il est marqué aussi par les transformations radicales appliquées à la bordure occidentale de la Ville Neuve (à droite) et par la colonisation urbaine tardive de l'ancien lac Saint-Jean (en bas, à gauche) dont l'architecture très contemporaine est évidente.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : M. Deshaies
