Méandres de la Mortagne, en aval de Rambervillers
Les méandres[1] expriment la très faible pente de drainage. La Mortagne est à peine incisée dans ses alluvions[2] récentes. Des alluvions plus anciennes forment une terrasse peu distincte, en contrebas du talus[3] à pente douce creusé dans les formations peu résistantes duTrias supérieur[4] (calcaires tendres, argilites et marnes).
Complément :
Le paysage verdoyant du fond de vallée, dominé par les prairies, est coupé par les alignements arborés au long des routes, de l'ancienne voie ferrée, de la Mortagne et de ses bras morts. A droite de l'image s'observent des haies récentes formées au long de clôtures mal entretenues ; plus haut sur les pentes s'étirent des friches formées sur le parcellaire très allongé. Ainsi s'est formé progressivement une sorte de néo-bocage[5] à forte valeur écologique, qui tranche avec les habituelles immensités ouvertes de l'openfield[6] lorrain.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : S. Occhietti et X. Rochel