Lecture des paysages lorrains

Loger les Forces Alliées à Étain : les Clairs Chênes

Loger les Forces Alliées à Étain : les Clairs Chênes (2010)

L'hébergement des militaires nord-américains fut une difficulté récurrente pour toutes les bases aériennes. Dans l'urgence ont été acheminées des centaines de mobil-homes rassemblés dans des trailers parks situés à proximité des zones de vie. Puis furent édifiés des hébergements en dur pour accueillir les familles des militaires mariés. Les Canadiens optèrent pour l'habitat collectif (la cité canadienne à Longuyon) alors que le Pentagone fit, lui, construire des lotissements de maisons basses.

Complément

A partir de juin 1955, l'armée américaine acheta des terrains à la commune d'Étain pour bâtir, entre la route de Longwy et celle de Rouvres, un lotissement pavillonnaire baptisé les Cités Patton, composé de 58 logements. Trois ans plus tard, un second ensemble de 382 pavillons, les Clairs Chênes, fut aménagé au nord d'Étain. Ce vaste bourgeonnement aux formes organiques, détaché du tissu urbain, est aisément reconnaissable au premier plan de la photographie. Au nord de Toul, Régina village et la cité Saint Michel préfiguraient les lotissements périurbains[1]. Ils ont été depuis rattrapés par l'extension urbaine de la ville.

1
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : C. Renard-Grandmontagne
  1. périurbain

    L'espace périurbain, donc situé autour des villes, est transformé par l'étalement de l'habitat et des activités, les espaces agricoles se réduisent

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer Université de Lorraine Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de ModificationRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)