Toul : plan rapproché vers l'ouest.
Une plus grande proximité et surtout un angle différent d'observation mettent en évidence la particularité du noyau dense de la ville. A cette distance, des objets de plus en plus nombreux sont identifiables et nous conduisent vers des explications fonctionnelles et vers la génétique des lieux. Le moins averti des "lecteurs" reconnaît la vielle enceinte défensive dessinée à l'époque de Vauban avec ses bastions, demi-lunes et glacis. On observe sans mal aussi comment les anciennes courtines arasées ont reçu de longues barres d'habitation accolées au vieux tissu urbain et dominant les anciens fossés engazonnés ou empruntés, sur quelques centaines de mètres, par le canal de la Marne-au-Rhin. Cette vue exprime aussi le contraste évident entre la ville "historique" et ses périphéries aménagées à l'époque contemporaine : les faubourgs modernes qui ont étoffé le pied de la butte du Mont Saint-Michel sur la droite, les usines de l'autre côté du canal et le cimetière rejeté "hors les murs".
Photographie : A. Humbert - Commentaire : A. Humbert