Le premier triage ferroviaire français
Au nord de l'agglomération, le long de la voie ferrée qui relie Luxembourg (et au-delà l'Europe du Nord) à Nancy, Dijon puis la Méditerranée, est implantée la gare de triage ferroviaire de Woippy, première en termes d'activités. En 2004, la réalisation de la 4e voie ferrée et d'un nouveau poste d'aiguillage ont réaffirmé sa place et accru ses capacités de triage. Un millier de cheminots et les employés des entreprises de logistique riveraines tirent leur activité de sa présence.
Complément :
24 000 trains, soit 600 000 wagons transitent chaque année par le triage de Woippy, ses 48 voies de débranchement, son poste d'aiguillage et son système de triage modernisés. Cela en fait la première gare de triage en termes d'activités, que la restructuration des activités de fret de la SNCF a encore renforcée en fermant d'autres sites dans le quart nord-est de la France. Elle se situe au cœur de l'interopérabilité entre les trois pays riverains.
Occupant un vaste site de 5 km de long sur 370 m de large, cumulant 120 km de voies ferrées, le triage se trouve aujourd'hui enserré entre l'agglomération de Woippy (à droite, invisible sur l'image) et les extensions de Maizières-lès-Metz vers le sud (à gauche de l'image). La zone d'activités[1] Val-Euromoselle Sud (le long du triage) et la zone commerciale[2] qui y est accolée (premières enseignes à gauche) illustrent les difficultés de cohabitation entre les activités ferroviaires, qui enregistrent le transit de 2 800 wagons de produits dangereux chaque mois, et des habitations et bâtiments accueillant du public.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : A. Hecker