Richesse des paysages lorrains

Enchenberg et la bordure déchirée du « pays aux bois »

Enchenberg et la bordure déchirée du « pays aux bois » (1991)

Le massif forestier, sur sa bordure occidentale, est troué comme à l'emporte-pièce par des clairières abritant de gros villages. Un bon exemple de ces ouvertures plus ou moins digitées est celle d'Enchenberg occupée largement, aujourd'hui, par des proliférations pavillonnaires. L'impression dominante est celle d'un habitat rural trop à l'étroit sur son terroir[1].

Complément

La végétation arborée semble omniprésente jusqu'au cœur de l'agglomération sans que l'on puisse distinguer, sur ce cliché, la nature de cette invasion végétale : il peut s'agir d'une déprise agraire qui multiplie les friches ou d'un foisonnement d'arbres fruitiers, associé à l'habitat. Le centre de l'agglomération apparaît plus compact juste à l'extrémité de la route située sur l'axe de la photographie et qui arrive du village voisin de Montbronn dont on aperçoit les premiers pavillons au bas du cliché. L'ancienne ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche qui se prolongeait vers l'Alsace, se repère grâce au manchon de végétation qui souligne son tracé horizontalement, dans la partie médiane de la photographie. Vers le nord-est, se succèdent d'autres clairières qui trouent un couvert forestier de plus en plus compact.

Photographie : A. Humbert - Commentaire : A. Humbert

  1. terroir

    Espace agricole présentant des caractères agraires homogènes qui le distinguent des espaces qui l'entourent

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer Université de Lorraine Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de ModificationRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)