Un front d'urbanisation apparemment stabilisé
Ce cliché pris en direction du nord illustre parfaitement la situation dans laquelle se trouve l'agglomération nancéienne sur son flanc occidental. Les secteurs bâtis occupent l'espace de façon quasi continue et atteignent la lisière de la forêt de Haye. Seule l'autoroute traverse cette dernière. L'expansion de l'agglomération se retrouve ainsi bloquée et repoussée au-delà de la forêt dans les communes de Maron, Chaligny, Velaine-en-Haye ou Gondreville.
Complément :
Les rares terrains encore disponibles sont souvent, comme ici, sur le bord droit de la photo, la propriété de collectivités publiques. Cet espace encore vierge de construction représente l'essentiel du potentiel à bâtir de Villers-lès-Nancy. Mais ce terrain n'appartient pas à la commune. Il constitue une réserve foncière en vue du développement du technopôle de Brabois, dont on aperçoit l'extrémité nord au premier plan à droite.
D'un côté, Villers-lès-Nancy n'a pas son quota de logements sociaux, et la mairie profiterait volontiers de ces terrains « libres ». De son côté, le Grand Nancy envisage d'abord de créer sur ce site une aire d'accueil des gens du voyage puis abandonne l'idée et imagine aussi agrandir le technopôle. Le CHRU (Centre Hospitalier Régional Universitaire) tout proche, quant à lui, manque de place. Par ailleurs, le plateau de Villers-lès-Nancy offre un des rares exemples lorrains de pelouse calcaire relativement bien préservée. Enfin, sur le plan fonctionnel, ce terrain est au centre géographique de la commune de Villers-lès-Nancy. Aussi les enjeux qui pèsent sur cet espace, le dernier de cette dimension à l'ouest de l'agglomération, relèvent-ils à la fois de la vie de la commune et de celle de l'agglomération.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : V. Bertrand
