Hagondange et Amnéville, de la sidérurgie aux loisirs
La confluence des vallées de l'Orne et de la Moselle s'est longtemps avérée favorable aux installations sidérurgiques qui, outre la proximité du minerai de fer, y trouvaient un réseau d'infrastructures propres à assurer leur bon fonctionnement. Deux ensembles sidérurgiques restent encore aujourd'hui présents dans le paysage, l'aciérie de Gandrange (à l'arrière-plan) et les forges d'Hagondange à droite. Tout autour, les traces de désindustrialisation et de reconversion[1] apparaissent.
Complément :
Plusieurs étapes de la sidérurgie lorraine actuelle apparaissent sur ce cliché. A droite et en arrière-plan, des usines en fonctionnement illustrent la persistance de l'industrie dans les secteurs les moins enclavés. Au premier plan, le centre de l'image est occupé par une friche retraitée, celle de l'ancienne usine UCPMI d'Hagondange, aujourd'hui démantelée. A sa gauche, le parc d'attractions, actuellement « Walygator », et son parking ont offert à une partie de cette même friche une reconversion dans le domaine des loisirs. Un projet d'extension à l'étude permettrait d'élargir la reconversion à l'ensemble de l'ancienne usine et de la raccorder à l'autre grande mutation d'un secteur sidérurgique, celle d'Amnéville.
Noyé dans la forêt, le centre thermal et touristique (second plan) a également misé sur les loisirs de proximité pour reconvertir ses friches et offrir de nouveaux revenus à la commune, bénéficiant de la présence de grandes agglomérations dans un rayon de 50 km. La reconversion du crassier (au fond à gauche, devant l'usine et ses fumées) en salle de spectacles et surtout en piste de ski indoor développe également une attractivité touristique pour la commune.
Photographie : A. Humbert et C. Renard-Grandmontagne - Commentaire : A. Hecker