Références
- Caulerpa taxifolia
Elle a été découverte en Méditerranée en 1984 mais elle est originaire d’Australie. Elle est de couleur vert fluo. Elle se propage très vite par sa reproduction qui se fait par simple bouturage et par sa croissance (1cm/jour en été). Sa grande capacité d’adaptation (sur tous types de fonds principalement entre 0 et 30 m de profondeur) lui a permis de s’étendre sur une bonne partie du littoral méditerranéen. Aujourd’hui, 9 000 ha en Méditerranée française et six pays sont concernés en Méditerranée.
Les répercussions sur l’économie et les activités humaines peuvent être très lourdes de conséquences car :
- elle entre en compétition spatiale avec beaucoup d’espèces comme l’herbier de Posidonies,
- elle provoque une diminution de la biodiversité,
- elle a donc un impact direct sur l’économie : pêche et plongée.
La plaisance est un des vecteurs de propagation (par les mouillages) de même que les arts traînants tels que le gangui.
Afin de ne pas la disséminer il est important d'inspecter l’ancre lors de sa remontée.
- et surtout ne pas la rejeter en mer, mais attendre d'être à terre, pour la déposer dans une poubelle bien fermée. Un seul fragment peut reformer de nouvelles colonies.
- enfin signaler l'endroit auprès de la capitainerie.
- Herbier de posidonies
Les zones de mouillage sont des zones de petits fonds qui sont aussi les zones où la vie est la plus dense. Cette zone est réduite en Méditerranée par l’étroitesse du plateau continental. On y trouve en particulier l’herbier de Posidonie qui héberge 25% des espèces de la Méditerranée.
La posidonie est une plante marine, sa croissance est très lente (1cm/an). Elle est classée espèce protégée depuis 1988. C’est un maillon essentiel de la vie marine. En effet, les herbiers qu’elle forme produisent de grandes quantités d’oxygène. Ils servent aussi d’abri, de lieu de reproduction, de frayère et de nurseries pour de nombreux animaux. C’est une source de nourriture importante. Enfin, elle protège les plages contre l’érosion :
- en stabilisant les fonds par son système racinaire,
- en amoindrissant la force de la houle (herbiers vivants en bonne santé, touffus), quand ses feuilles mortes se déposent en banquette et pelotes sur la plage.
Cet écosystème subit un certain nombre de pressions qui ont engendré sa régression sur une bonne partie du littoral. Ces pressions sont en partie d’origine humaine :
- les aménagements (ports et digues) qui recouvrent les herbiers,
- l’engraissement des plages avec des particules fines qui se déposent sur les herbiers,
- les rejets d’eaux usées qui diminuent la transparence de l’eau,
- la plaisance qui provoque par des ancrages répétés et concentrés une dégradation mécanique.
- certaines espèces invasives peuvent également entrer en compétition avec les Posidonies comme la Caulerpa taxifolia.
Afin de préserver les fonds marins, il existe des façons de faire qui sont à la portée de tout le monde.
Le plus important est de choisir une zone de mouillage en fonction de la nature du fond. Il suffit de viser une zone sableuse qui aura en plus une meilleure accroche.
Elle est facilement repérable depuis la surface par sa couleur claire. Dans la zone sableuse, les effets destructeurs de l’ancre ou de la chaîne seront moins importants.
En règle générale, il est conseillé de mouiller une longueur de chaîne de 3 fois la hauteur d’eau. En effet, c’est le poids de la chaîne qui permet au bateau de rester au mouillage et non le fait de s’accrocher à un rocher ou à la posidonie !
Il se peut que parfois il n'y a pas d'autre choix que de s’ancrer dans la posidonie. À ce moment-là, la manière de relever l’ancre est primordiale : il est très important de toujours relever l'ancre à l’aplomb du bateau, c'est encore plus important si vous êtes dans la posidonie, le mieux est de le faire avec un orin.
Ce geste pratique permet non seulement de gagner en efficacité mais également de limiter le labourage de l’ancre sur les fonds.
De plus le système de l'orin évite bien des difficultés en particulier lorsqu’il y a beaucoup de bateaux (cela évite de s’emmêler les ancres !).
- La communication engageante
La communication engageante est une communication qui implique, d'une part, la réception par la cible d'un message à visée persuasive et, d'autre part, la réalisation par la cible d'un acte ou de plusieurs actes dits « préparatoires ». Aussi, la cible a-t-elle un double statut : un statut de récepteur, mais aussi un statut d'acteur à proprement parler.
- La psychologie sociale
La psychologie sociale est une discipline qui en tant que branche commune à la psychologie et à la sociologie (une psychologie pour sociologues en même temps qu'une sociologie pour psychologues) s'intéresse d'une part à l'influence des processus cognitifs et sociaux sur les relations entre les individus (relations interpersonnelles), et d'autre part à la façon dont ces deux dimensions en interagissant entre elles produisent tantôt du « social », tantôt du « psychologique ».
Schématiquement, elle étudie les interactions des individus en groupe, en société et dans les organisations, dans leur double dimension d'agents psychologiques et sociaux.
- Les rejets en mer liquides ou solides
Ce milieu est perturbé par les rejets en mer, solides ou liquides.
Ces rejets sont principalement issus du bassin versant : eaux de ruissellement qui lessive les sols, les eaux usées traitées ou non, les macrodéchets.
Mais aussi des bateaux : utilisation des wc marins (créateur d'eaux noires) et des douches (créateurs d'eaux grises) à bord des bateaux, macrodéchets...
- Posidonies
Les Posidonies (du genre Posidonia) sont des plantes aquatiques de la famille des Posidoniaceae. Bien qu'elles vivent sous l'eau, ce ne sont pas des algues, mais des plantes à fleurs (angiospermes) monocotylédones sous-marines. Comme toutes les plantes à fleurs, elles ont des racines, et se reproduisent grâce aux fruits qu'elles produisent.
- Principales sources de pollutions
Les principales sources de pollution de la Méditerranée proviennent du bassin versant.
Le « bassin versant » est une partie de territoire dont les eaux alimentent un exutoire commun, pour arriver en mer, au niveau de la côte.
Les eaux de pluies, les rivières et les fleuves, mais également le vent, jouent un rôle important dans ces déplacements depuis la terre jusqu'à la mer.
Les éléments déplacés peuvent être d'origine naturelle, mais également des pollutions ou des déchets.
L'ensemble de nos activités, à la maison ou au travail, utilisent des produits ou des matières qui vont être libérées et déplacées tout au long de ce bassin versant.