Introduction
Un second stade de migmatisation est décelable dans la région. Ses caractéristiques en sont le suivantes :
Cette fusion est contemporaine de la mise en place du dôme du Velay.
Quartz, feldspaths et biotite fondent ensemble. Comme la biotite est partiellement détruite, la structure primitive des gneiss s'efface puisqu'elle est surtout marquée par l'orientation de la biotite. On parvient rapidement à des diatexites[1].
En même temps que l'apparition du liquide, va cristalliser un autre minéral appelé cordiérite. La cordiérite peut être remplacée par du grenat dans les roches où le rapport Fe/Mg est plus élevé (leucogneiss[2]).
Les conditions de formation sont : T>850° et P=400MPa soit 4kbar, ±11km de profondeur (Montel et al., 1992) . À comparer avec la température correspondant à un gradient géothermique normal soit 360°.
Les datations absolues lui donnent un âge de 305 à 301 ±5 Ma (Respaut et al., 1996 ; Mougeot et al., 1997).
Cette migmatite[3] sera appelée M4 (parfois MV pour vellave). M4 est surtout visible en bordure sud du Dôme car au centre la fusion est plus forte et on a surtout abondance de granites.
A noter que M4 a tendance à masquer M3 qui est surtout identifiable lorsque M4 est peu développée. (Suc de Montasset[4], sentier de la Forêt des volcans[5], Pic Ladenne[6] par exemple)