Sur un pli banal (ci-dessus), le banc supérieur géologiquement et topographiquement monte vers la charnière anticlinale. On voit apparaître un plan de mouvement que nous noterons :
Plan de cisaillement 1/CS1
Ce cisaillement peut être discontinu et localisé sur les interbancs, Il peut créer de nouvelles surfaces de glissement à l'intérieur du banc ou bien provoquer une déformation continue à l'intérieur du banc.
Banc a Banc 2 | Sur le flanc inverse d'un pli déversé, le banc supérieur géologiquement va de même vers la charnière anticlinale, mais il est en position topographiquement inférieure . Donc si le banc topographiquement supérieur descend nous sommes en série inverse et la tête de l'anticlinal est dans la direction du banc qui monte. |
Dans des régions de nappes susceptibles de présenter des têtes plongeantes, il nous faut une information supplémentaire pour trancher, soit un critère de polarité stratigraphique (normal + ou inverse -), soit le sens de déversement de la nappe.
Nous raisonnerons par la suite en faisant abstraction de ce cas.
À l'échelle des mégastructures, Fourmarier a défini une règle (appelée aussi règle de la feuille de chêne) qui donne la hiérarchie des plis à différentes échelles et leur symétrie (dissymétriques=monocliniques sur les flancs et symétriques=orthorhombiques sur les charnières).
Dans le cas où l'on n'est pas en tête plongeante, la dissymétrie monoclinique permet de trancher .
Avec une tête plongeante il faut un critère de polarité supplémentaire.