Réchauffement de l'atmosphère terrestre
L'augmentation des concentrations de GES due aux activités humaines sans aucun doute contribue à accroître l'effet de serre de l'atmosphère terrestre et à modifier l'équilibre thermique au niveau de la surface de la Terre et de l'atmosphère.
L'évaluation précise du réchauffement global entrainé par les augmentations de concentration de GES est plus problématique en raison de la complexité des phénomènes mis en jeu. Elle nécessite des modélisations élaborées tenant compte de l'ensemble des processus thermiques contrôlant l'équilibre thermique de l'atmosphère.
Modélisation de l'effet d'un doublement du niveau de CO2
Des modélisations récentes du scénario de doublement de la teneur en CO2 à l'échelon de quelques décennies indiquent un chauffage supplémentaire de la Terre de 4 watts par m2.
Ceci ne correspond qu'à une augmentation d'un dixième de l'effet de serre naturel dû au fait que l'absorption par le CO2 est saturée et n'augmente donc plus de façon linéaire avec l'augmentation de la quantité de CO2.
Considéré seul ce chauffage supplémentaire conduirait à une augmentation de la température moyenne de l'atmosphère d'environ 1°C. En fait, suite à ce réchauffement, les différents termes mis en jeu dans l'équilibre thermique peuvent changer et le réchauffement final atteint peut être soit supérieur (rétroaction positive), soit inférieur (rétroaction négative). Selon les derniers modèles proposés, le réchauffement global ainsi prédit varie dans une fourchette allant de 1°C à 4°C.
