Richesse des paysages lorrains

Introduction

Décrit comme étant « un échiquier de mamelons écrasés et de faibles creux, terres de labours, mouchetés de vert par des petits bois communaux » (Géographie lorraine, 1937), le Saintois (Xaintois dans sa partie vosgienne) a longtemps été le grenier à blé des duchés. Forte de cette richesse, la famille de Vaudémont donne à la province sa troisième lignée princière (1473-1737). Le Saintois s'inscrit entre deux armatures de côtes piquetées de buttes-témoins (Sion-Vaudémont) et d'avant-buttes. Il est drainé par le Madon et son affluent le Brénon. Ce pays assez homogène s'arrête au sud sur les affleurements gréseux de la Vôge, au nord à Pont-Saint-Vincent. Désormais, ce territoire est pour l'essentiel dans l'ombre portée de Nancy et du sillon lorrain. Le mouvement de rurbanisation explique des villages pimpants, en renaissance, mais des bourgs et petites villes confrontés à une relative asthénie, ayant des difficultés à trouver leur place dans les nouvelles armatures urbaines qui s'imposent souvent contre eux.

J.-P. Husson

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