Mirecourt lu du ciel
La ville ancienne est reconnaissable à son bâti linéaire et dense qui domine le site-pont de la traversée du Madon, ourlé d'une ripisylve[1], avec au-delà, sur la rive droite, le faubourg Saint-Vincent prolongé en aval par une zone inondable délimitée par un vaste méandre[2]. Mirecourt a surtout grandi à l'ouest du site initial des terrasses exondées[3] du Madon, et cela malgré la coupure provoquée par les emprises ferroviaires, avec quelques modestes barres et surtout des pavillons.
Complément :
La ville, qui est une capitale de la lutherie et de l'archéterie, a également prospéré grâce aux industries textiles, à la broderie, à la dentelle. En 2006, elle abrite 5 982 habitants contre 8 848 en 1968, date du plein démographique enregistré.
Photographie : A. Humbert - Commentaire : J.-P. Husson