Lecture des paysages lorrains

Mirecourt lu du ciel

Mirecourt lu du ciel (2006)

La ville ancienne est reconnaissable à son bâti linéaire et dense qui domine le site-pont de la traversée du Madon, ourlé d'une ripisylve[1], avec au-delà, sur la rive droite, le faubourg Saint-Vincent prolongé en aval par une zone inondable délimitée par un vaste méandre[2]. Mirecourt a surtout grandi à l'ouest du site initial des terrasses exondées[3] du Madon, et cela malgré la coupure provoquée par les emprises ferroviaires, avec quelques modestes barres et surtout des pavillons.

Complément

La ville, qui est une capitale de la lutherie et de l'archéterie, a également prospéré grâce aux industries textiles, à la broderie, à la dentelle. En 2006, elle abrite 5 982 habitants contre 8 848 en 1968, date du plein démographique enregistré.

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Photographie : A. Humbert - Commentaire : J.-P. Husson
  1. ripisylve

    Forêt en bordure d'un cours d'eau

  2. méandre

    Sinuosité marquée d'un cours d'eau aux berges dissymétriques (rive au tracé concave raide et rive au tracé convexe en pente douce)

  3. terrasse exondée

    Terrasse qui n'est pas couverte lors des crues

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