En 1916, Millikan se propose de tester le modèle d’Einstein pour expliquer l’effet photoélectrique, en réalisant l’expérience suivante :
il reprend le montage précédent mais rajoute sur le circuit une source de tension qui polarise l'ampoule photoélectrique.
1- On se place dans le cas où la fréquence est sous la tension seuil. Le fait d’appliquer une tension change-t-elle quelque chose ?
- OUI ?
- NON ?
On se place cette fois dans le cas où la fréquence est supérieure à la fréquence seuil.
2- On applique une tension positive, à savoir V+ sur le collecteur et V- sur l’émetteur. Observe-t-on un courant ?
- OUI TOUJOURS ?
- NON JAMAIS ?
- CA DEPEND DE LA TENSION ?
3- Même question en appliquant une tension négative.
- OUI TOUJOURS ?
- NON JAMAIS ?
- CA DEPEND DE LA TENSION ?
5- A partir de quelle tension le courant s’annule-t-il ?
6- On prend maintenant en compte l’hypothèse d’Einstein, à savoir que la lumière est constituée de particules d’énergie indivisible, qui peuvent être complètement absorbées par les électrons de l’émetteur. En supposant qu’il faut fournir en plus un certain travail dit de sortie pour faire sortir l’électron de la matière, que l’on notera W, donner la relation entre l’énergie de l’électron sortant de l’émetteur, l’énergie lumineuse, et le travail de sortie. Faire un schéma du processus
8- Ecrire alors l’énergie cinétique des électrons arrivant sur l’émetteur en fonction de la fréquence et de la tension appliquée
9- A une fréquence fixée au dessus du seuil, donner la valeur de la tension appliquée aux bornes de l’ampoule qui permettra d’annuler le courant.
11- Millikan utilise comme électrode émettrice plusieurs métaux. Que doit-il observer compte tenu de la question précédente ?
12- A partir du graphe original obtenu par Millikan donné ci-dessous, calculer la constante de Planck ainsi obtenue. Comparer à la valeur obtenue par l’expérience du rayonnement du corps noir. Donner également les valeurs des travaux de sortie, en eV, dans son expérience.