Les microstructures de la station 4 sont multiples. Le découpage en plaquettes est généralisé. Une première observation montre :
a) Des plaquette banales dues à l'action du cisaillement 2
b) Des plaquettes tordues postérieurement à leur apparition par le cisaillement 1 qui agit comme dans le cas A14 (anticlinal à droite, ici à l'Est).
c) Des plaquettes bloquées sur un coté et qui ont compensé leur décalage par une rotation vers le haut (pour visualiser faire l'expérience avec une pile de fiches. Tenez-les fermement bloquées à droite et tournez l'extrémité bloquée vers le haut)
b) Illustration du cas b : plaquettes tordues, postérieurement à leur apparition, par le cisaillement 1
c) Illustration du cas c : des plaquettes bloquées sur un coté et qui ont accommodé leur décalage par une rotation vers le haut
Toujours dans la zone 4, un examen attentif des bancs permet de repérer des plis en chevrons (plis d'entraînement) assez aigus et dont la polarité est conforme au caractère inverse de la série (règle de Fourmarier). Leur analyse détaillée permet de mettre en relief le jeu relatif des cisaillements 1 et 2 au cours du basculement du pli.
Le pli est créé par le cisaillement 1, les plaquettes (sur les flancs redressés) par le cisaillement 2, comme en dehors des plis. Il est intéressant d'étudier de près les flancs plats. En effet, ils sont découpés par des plaquettes qui ont le jeu du cisaillement 1 et il n'est pas rare d'en voir qui sont tordues par le cisaillement 2 : il y a donc permutation du rôle du cisaillements en fonction du flanc. Il suffit d'essayer de déplier mentalement le pli pour voir que sa genèse est précoce par rapport à celle des plaquettes.
Aspect des plaquettes sur un flanc plat (= court, en rouge à droite) de pli d'entraînement. Elles jouent suivant le cisaillement de direction 1 (a) et sont tordues par le cisaillement de direction 2 (b).